1 - La lutte contre la récurrence des stéréotypes dans la publicité 

Fil rouge de l'année 2018, la lutte contre la récurrence des stéréotypes dans les messages publicitaires participe de la grande cause du quinquennat annoncée il y a quelques semaines par le Président de la République. Les annonceurs s'engagent à analyser leurs communications afin d'identifier d'éventuelles récurrences de stéréotypes, qu'ils soient ou non dénigrants, et à tenir compte de ces résultats pour la réalisation de leurs futures campagnes. En 2019, l'UDA établira un bilan à mi-parcours du programme FAIRe et mettra en avant les bonnes pratiques sur ce sujet.

--> Un seul mot ingéniosité : quand on sait que les marques qui parlent différemment, et qui ne reproduisent pas les clichés stéréotypes, réussissent bien mieux* ; il est clair qu'il nous faut imaginer des campagnes innovantes, audacieuses qui proposent des visions fraîches. On se souvient notamment de la campagne #likeAgirl d'Always qui en cassant les clichés sur les jeunes filles avait rencontré un succès retentissant auprès de sa cible. 

*Selon le rapport Influencia/Dagobert, dans le domaine de la Banque Assurance, les marques engagées voient leur taux de clients fidèles multiplié par 2,3.

2- Le choix de meilleurs formats publicitaires numériques 

Le choix du format publicitaire est désormais déterminant pour le confort d'utilisation du public notamment sur les médias numériques. Les annonceurs s'engageront donc à utiliser les référentiels disponibles pour choisir de meilleurs formats publicitaires et à encourager leurs prestataires et les médias qui les commercialisent à en développer l'usage. Les annonceurs pourront notamment se référer aux travaux de la Coalition for Better Ads et au Digital AdTrust - soutenus par l'UDA - sur les standards de la publicité digitale et les formats à éviter. 

--> On le sait, le digital a dépassé la télé en 2016, en terme de revenus publicitaires et la publicité en ligne se développe à toute vitesse. Soyons experts et gardons en tête que tous les formats ne se valent pas, voire même que certains desservent le message. 30% des français sont équipés d'adblock, et 71% d'entre eux « jugent la publicité sur internet de plus en plus énervante et 61% la jugent répétitive. » (Baromètre adblock IPSOS - IAB 2016). Pour concevoir des campagnes avec des beaux résultats, intégrons donc le choix d'espaces publicitaires qualitatifs dès le début de notre réflexion stratégique et créative grâce à l'expertise d'Odiens sur le média digital. 

3- Le sous-titrage des principales campagnes de communication télévisées

8% de la population est atteinte de déficience auditive. Pour permettre l'accessibilité de ce public à leurs campagnes de communications, les signataires du programme FAIRe s'engagent à sous-titrer leurs principales campagnes télévisées. Cette action permettra également d'éviter les décrochages entre les contenus éditoriaux, culturels qui sont sous-titrés et les coupures publicitaires qui ne le sont pas.

--> Collaboratif, c'est aussi savoir prendre en compte les spécificités de tous et de chacun, et de développer des contenus accessibles. Nous avons rencontré cette problématique lors de notre mission de conseil auprès de l'ADAPEI ARIA de Vendée. Nous avions touché du bout du doigt la méthode Facile à Lire et à Comprendre, qui simplifie les contenus pour les rendre accessibles aux personnes porteuses d'un handicap notamment mental. Nous pourrions creuser ce sujet, pour savoir proposer à nos clients un nouveau type de contenus. Avez-vous des pistes pour développer des contenus accessibles ?